Quand elle redevient routinière ?
Que devient notre âme,
Quand on crois l'avoir perdue ?
On sombre dans le desespoir, tels des fantômes sans but,
Car une personne qui n'as plus rien à perdre
Est détruite à jamais.< ++By me.
■■■ + Le jour tombait, et j'avais l'impression que mon esprit bouillonnait tellement j'étais anxieuse. Je gardais pour moi les multiples questions qui me brûlaient les lèvres, telles des interrogations tabous qu'on garde pour soi, de peur de blesser la personne à qui on pose ces questions, par exemple.
Exagerais-je ? Je ne pense pas. Rien qu'en voyant la figure de statue qu'arborait Edward que je ne connaissais que trop, et que je ne cessais d'épier furtivement, je jugeais prefèrable de ne rien dire, pour l'instant. Mon Adonis était assez... tourmenté ?
Je levai une fois de plus mon regard pour le dévisager, pour voir la profonde tristesse et son air torturé qui marquaient ses traits parfaits, et je conclu que ce mot ne correspondait pas vraiment.
Les seuls bruits qui résonnaient dans l'habitacle furent ma respiration heurtée et les ronronnements de la Volvo. Edward ne dit rien durant tout le trajet. Je ne savais même pas où nous allions, mais je m'en fichais. Qu' importe où j'allais, du moment que j'étais avec lui.
Pourtant, je ne comprenais pas son silence ni sa tristesse ; moi je me sentais parfaitement soulagée...
Totalement irrationnel, n'est-ce pas ?
Mais ce que j'avais tant redouté avant la conversation avec ma tante s'est avérer infondé : il n'y a pas eu de violences, ni de bagarre durant l'échange avec Emily. Et c'était tout ce que je souhaitais : la sérénité.
Ma tante était étrangement calme, du moins vers la fin de la conversation. A croire qu'elle avait eu ce qu'elle voulait obtenir, alors qu'elle nous avais laisser partir, Edward et moi.
Le doute s'empara soudain de moi : Qu'allais-je faire maitenant ? Je trouvais inaproprié de retourner chez Emily comme si de rien n'était.
J'observai une fois de plus l' Apollon qui se trouvait à mes côtés, sa posture immobile, son visage fermé, figé, ses bras qui paraissaient scottchés au volant de la voiture. Je ne pus alors qu'imaginer le pire.
Est-ce qu' Edward et moi allions partir ? Partir loin de Forks, loin des loups, ceux-ci qui nous compliquaient l'existence ?
Je ne pus retenir mon inquiètude à cette pensée, bien que c'était la meilleure solution pour échapper à la menace d' Emily, apart si celle-ci avait tout bonnement laisser tomber ? Mais je n'étais pas prête à partir. Je trouvai cela un peu précipité. Il y aurait sûrement un arrangement, quelque chose qui prouverait à Emily que je ne risquais rien avec Edward. Je ne pouvais pas fuir maintenant, même si Edward était avec moi.
- Où allons-nous ? murmurai-je, ne pouvant me retenir plus longtemps.
Edward garda son regard fixé droit devant lui, comme s'il éprouvait la nécessité de se concentrer sur la route, contrairement à son habitude. Quelques secondes s'écoulèrent avant qu'il daigne répondre.
- Chez moi. Pour récupèrer tes affaires du shopping avec Alice.
Prendre mes affaires ? Le mot me ramena automatiquement à ma crainte : celle de partir. Voulait-il définitivement plier bagages et s'en aller ? Je pourrais me tromper... Etait-ce moi qui délirait ?
Je regardai par la fenêtre et remarquai que je pouvais déja voir la façade de la grande villa des Cullen, entourée par l'abondance de végétation. Un instant, le souvenir de cette maison me submergea, je n'étais pas prête d'oublier la première fois où j'avais mis les pieds chez les Cullen, une immense villa blanche isolée dans la forêt, près de la rivière. Etait-ce la dernière fois que je la voyais ?
Edward ne rentra pas sa Volvo dans le spacieux garage des Cullen. Bizarrement il l'as laissa au bord de la chaussée, ce qui me fit penser que nous n'allions pas rester longtemps chez lui. Il sortit et m'ouvra comme à son habitude la porte passager, mais il évita soigneusement mon regard, mon regard qui était continuellement braquer sur lui.
Nous nous dirigeâmes vers la grande maison des Cullen. Edward était tendu, je lui pris la main pour le calmer. Il eût un mouvement de recul, mais il la serra quand même, un peu plus fort que d'habitude.
En entrant dans la demeure, le silence se fit encore plus pesant qu'avec Edward. Tous les Cullen étaient réunis dans l'immense salon blanc, et c'est avec l'air aussi figé et triste d' Edward qu'ils m'accueillirent. Alice était un peu à l'écart, son visage d'habitude rayonnant était dur et immobile. Elle fixait Edward méchamment, ses pupilles dorés emplies d'une colère monstrueuse. La voir comme cela me donnait la chair de poule. Pour la première fois, elle ressemblait à... un vampire.
Esmé s'avança alors vers moi et me serra chaleuresement dans ses bras. Emmet vint me faire une bourrade en chuchotant un vague " Salut, P'tite soeur. ".
Ses paroles me firent chaud au coeur, mais ça m'inquiétait qu'il les dise d'un ton si morne, si diffèrent de son tempérament.
Carlisle vint me serrer la main, et c'est à ce moment là que je vis derrière son épaule Edward qui se disputaient silencieusement avec Alice.
- Pourquoi as-tu pris cette descision ? souffla Alice. Tu imagines le choc que ça a provoquer quand j'ai vu tes intentions ! Qu'est-ce qui te prend ? Je l'aimes moi !
- Je t'expliquerais, chuchota Edward.
Il n'était pas du tout furieux, comparé à sa soeur, il semblait découragé, il affichait un visage d'une profonde tristesse, et sa voix avait des accents si malheureux que je ne pus m'empécher de scruter son visage.
Il tourna soudain vers moi son regard de martyre, arborant une expression à fendre le coeur le plus dur.
Nous nous contemplâmes un long moment, et je ne pouvais pas détacher mon regard du sien. A ce moment je pouvais lire toutes les émotions qui le traversaient ; il n'évitait plus mon regard, et son masque de dureté avait disparut.
Voyait-il l'inquiètude qui marquait mes traits ?
Ce fut lui qui brisa en premier cet échange silencieux. Il baissa les yeux, puis me lança d'un ton léger :
- Je vais chercher les affaires que tu as achetée avec Alice, Bella. Elles sont dans sa chambre. Reste ici. J'arrive.
Sur ce il monta les escaliers à vitesse vampirique, et le silence de plomb retomba. Les Cullen ne me regardaient pas, gênés. Tous, sauf Alice, qui me dévisageait en mordant sa délicate lèvre, l'ai triste et anxieux.
N' y pouvant plus je me dirigeai vers elle.
- Dis-moi ce qui se passe, Alice ! chuchotai-je. Pourquoi Edward est-il comme ça ?
- Je ne sais pas, Bella, je n'en sais rien.
- Tu ment mal, lui reprochai-je, acide.
Silence. Alice baissa la tête.
- C'est tellement dur de mentir avec toi, murmura-t-elle enfin, en esquissant un pauvre sourire. D'habitude, je sais mentir à merveille...
Je reculai, déboussolée. Son aveu me fut l'effet d'une claque. Il se passait vraiment quelque chose d'étrange, et j'étais la seule à ne pas être au courant. Peut-être ma crainte était réelle ? Peut-être Edward et moi allions partir, seuls tous les deux ? Sans les Cullen.
Je ne pus y réfléchir plus longtemps, Edward réaparut à mes côtés, un sac à dos à la main qu'il me donna avant de me conduire vers la porte.
- On se voit lundi, Bella, me lança Alice.
Je me tournai, elle ne me regardait pas, mais elle lançait un regard appuyé à Edward.
- Euh... oui, répondis-je, troublée.
Je fus surprise qu'elle m'ait dit que j'allais la voir lundi, je croyais que notre départ aurait lieu plus tôt, mais je fus soulagée que ce n'était pas la dernière fois que je voyais son visage de lutin.
Les autres Cullen me firent un signe de la main, ce qui était une façon de nous congédier.
Devant sa Volvo, Edward m'invita de nouveau à m'installer côté passager. Je ne protestai pas. Et une fois de plus je n'avais pas la moindre idée d'où nous irons.
Il fut aussi silencieux qu'avant, je me persuadais de ne pas exploser en larmes en me disant qu'il lui faudrait du temps pour digérer l'échange que nous avions eû il y a quelques minutes avec Emily, et la perspective de ( Peut-être ) quitter sa famille.
Je fus effrayée lorsque, quelques minutes plus tard, il se gara devant le garage à Emily.
- Que fais-tu, Edward ? m'offusquai-je. Nous ne pouvons pas retourner ici !
- Il faut qu'on parle, Bella, me dit-il simplement. Ta tante ne feras rien. Elle n'est même pas ici. Elle est partie à la Push.
J'aurais dû m'en douter ! Il sortit de la voiture et je le suivis docilement, prenant mon sac de nouveaux vetements avec moi. Il m'emmena vers la partie du jardin sur laquelle empiétait la forêt. Il me tournait le dos, et je le suivis de près. Il marcha encore quelques pas sous le couvert des arbres, juste à côté du sentier. Je voyais d'ici la minuscule maison de ma tante. Là, il se tourna vers moi et sous sa brusquerie je le cognai de plein fouet. Il ne bougea pas d'un pouce, se contenta de me regarder en train de reprendre mon équilibre. Je levai les yeux vers lui, et remarquai le regard sans expression et trop impassible par lequel il me regardait.
Je fronçai les sourcils.
- Bien, décrétai-je. Parlons. Que se passe t-il, Edward ?
Celui-ci prit une profonde inspiration.
- Ca ne peut plus durer, souffla-t-il. Ta tante avait raison, nous devons partir.
Ca y'était. J'avais donc raison. Edward souhaitait que nous partons... Je ressentis un pincement au coeur, mais je m'y étais préparé, de toute façon.
- Très bien, murmurai-je. Je comprends. Mais où irons-nous ?
- Toi, tu restes ici.
Je battis des paupières, incrédule. Je compris alors de qui il voulait parler quand il disait " nous ". La terrible vérité me frappa comme un éclair : je n'étais pas parmi ces " nous ".
- Tu... tu t'en va ? croassai-je, ma voix déraillant sur la dernière note.
- Oui. Moi et les miens.
- D'accord. Je viens aussi.
- Non. Tu restes ici, Bella.
Pourquoi voulait-il s'en aller sans moi ? Etait-ce à cause des problèmes que je lui causais avec le loup-garou que j'avais pour ta tante ? C'était innaceptable qu'il s'en aille pour cela !
- Non ! m'écriai-je, totalement affolée. Ne pars pas à cause de moi ! Je suis désolée pour ce qui est arrivé, Edward, crois-moi. Si c'est à propos de ce qui est arrivé avec Emily, tu ne dois pas t'en faire. C'est fini, elle ne nous embêteras plus avec les autres loups. Elle nous as laissés partir. Il n' y a plus de choix à faire. Ne pars pas à cause de ça, j'ai tellement besoin de toi.
Son masque de dureté tomba, il se dérida. Je pus voir la tendresse et l'incompréhension qui avait envahi ses prunelles. Mais il détourna soudain la tête, et lorsqu'il la releva vers moi il se forgea à nouveau ce visage dur et indéchiffrable.
- Comment peut-tu dire que c'est de ta faute ? persifla-t-il, acide. Ce qui est arrivé avec ta tante n'as rien à voir avec ce dont je parles. Je m'en vais, c'est tout.
- Je viens avec toi, alors.
- Non. Je... je ne veux pas que tu vienne avec moi, Bella.
- Qu...Quoi..., bafouillai-je.
Le choc aurait été pareil que s' il m'aurait giflé. Mon estomac se torda au fur et à mesure que je prenais concience de ses mots. J' essayais de donner un sens logique à ses paroles, ne trouvant que l'écho de ce qu'il avait dit résonner sans cesse dans ma tête, ces mots impensables, terrifiants... " Je ne veux pas que tu vienne avec moi, Bella ".
- Tu... Tu ne veux pas de moi ? murmurai-je.
- Non, je ne veux pas que tu vienne. J'en ai assez de jouer à ce jeu, Bella. Je ne suis pas humain . Nous ne resterons pas ensemble. Je ne veux pas qu'on reste ensemble.
Je me répétai plusieurs fois ces phrases. J'étais déroutée, et une énorme angoisse obstruait ma gorge.
- Tu... tu me quittes ? murmurai-je
- Oui.
Je n'y croyais pas. Je ne pouvais y croire. Un énorme poids vint me peser dans l'estomac, et je me sentis soudain nauséeuse. Je n'arrivais pas à refléchir normalement. Ses mots me parurent iréels. Pourtant il les avait formulés très clairement.
Il ne voulait plus de moi, il ne m'aimait plus.
Je levais mes yeux vers lui, indécise. Je n'arrivais pas à croire ce qu'il venait de me dire. C'était impossible, inimaginable. Ses yeux d'un or incandescent ne réflétait aucune tristesse, aucun chagrin, plus aucune trace d'amour dans ses iris fauves.
- Edward, murmurai-je, luttant contre l'évanouissement. Je t'aime. Je ne césserais jamais de t'aimer. Sache le.
- Une partie de moi t'aimera toujours, d'une importance dont tu ne peux même pas imaginer, avoua-t-il.
- Alors reste, suppliai-je.
- C'est trop tard, Bella. Je ne peux continuer à faire semblant ainsi. J'essaierais d'oublier cette petite partie de moi qui t'aime. Je ne t'aime plus désormais. Tu ne m'apportes rien de bon.
Que pouvais-je répondre à cela ? C'était la vérité. Je ne lui apportais rien de bon. Je n'avais rien à lui offrir, je n'étais qu'humaine après tout. Une humaine incapable de lui donner l'amour qu'il mérites. Il mérites tellement mieux que moi...
Pourtant je ne pourrais vivre sans lui, cela m'était impossible. Une vie sans lui n'était pas une vie.
- Je t'en pris, ne me laisse pas, je t'en pris... gémis-je, sachant déja qu'il était trop tard.
- Poursuis ta vie, oublie-moi, oublie tout ce qui s'est passé depuis ton arrivée à Forks. Recommence depuis le début. Oublie-moi, Bella, et j'en ferais autant.
- Je ne peux pas, soufflai-je doucement.
- Si, tu le peux. Fais le pour moi, fais le pour ta tante. Elle t'aime, je l'ai vu dans sa tête. Ne gâche pas tout, ne lui en veux pas. C'est moi, moi seul qui prend cette décision. Et je ne la changerais pas. Promets-moi que tu ne feras rien de dangereux.
Je gardais le silence.
- Promets-le moi Bella.
Je plongeai mes yeux dans les siens, pour y desceller n'importe quoi qui pourrait contredire ses paroles. Mais dans les trèfonds de ses pupilles d'or incandescent je ne trouvais rien, juste leur dureté qui ne laissait transparaître aucune émotions.
- Je te le promets, murmurai-je alors, impuissante.
- Merci.
Il y eût un court silence durant lequel il baissa les yeux, je l'avais depuis le début fixé et je remarquai qu'il a un court moment laisser tomber son masque de dureté. Je ne pus analyser les émotions qui le submergeait durant ce court instant où il relachait sa garde. Il se tourna à nouveau vers moi et son visage se figea derechef. Il prit une grande inspiration avant de lâcher ces paroles meurtières :
- Adieu Bella. Tu mérites d'être heureuse. Prends soin de toi.
Avant que j'ai pus bouger d'un pouce, il disparut, provoquant à cause de sa brusquerie une légère brise qui me caressa le visage. Il était partit, et je ne savais même pas de quel côté.
Alarmée je tentai de l'apercevoir, voulant encore une dernière fois mémoriser ses traits d'ange, ses traits qui me manquait déja. Je tournai sur moi-même, le cherchant des yeux, de ses yeux d'humaines qui étaient brouillés de larmes. Mais il n'était plus là. Je bougeai de tous les côtés, souhaitant à en mourir qu'il revienne, qu'il me prenne dans ses bras et qu' il me pardonne de tout le mal que je lui avais fait, et que tout redevienne comme avant. Mais mes prières ne furent pas exosées.
Sans réfléchir je courai jusqu'au garage de ma tante, là où il avait laissé sa Volvo. Un crissement de pneu m'alarma, et je courus plus vite. Arrivée devant le garage je me stoppai net. J'aperçus la Volvo grise rutilante qui roulait au loin, avant de disparaître dans un dernier virage, emportant avec elle ma raison d'être, ma seule raison de vivre qui venait de m'abandonner.
C'était fini. Je l'avais perdu.
Je restai un long moment ainsi, debout devant la maison, fixant pitoyablement le bout de la rue, là où il avait disparu, là où je l'avais vu pour la dernière fois...
J'avais les jambes flageolantes, des larmes coulaient indéfiniment sur mes joues. Mes pleurs était silencieux, alors qu' au fond de moi je hurlais de douleur.
La nuit tomba sans que je m'en rende compte. Encore une fois je tournai sur moi-même, ne sachant plus quoi faire. Mon regard s'attarda sur la forêt, à l'endroit précis où il m'avait laissée. Sans réfléchir je courai vers cette direction, et m'engouffrai dans les tréfonds du bois obscur. Je fuyais, je fuyais les questions qu' Emily me poserait, si elle m'aurait vu dans cet état. Il fallait que je bouge, que je me réfugie. J'avançai encore, avec cette profonde tristesse qui ne cessa de s'accroître et qui me torturait, qui m'empéchait de respirer normalement. J'haletai, et mon corps fatigué me cria de m'arrêter, mais je n'en continuais pas moins. J'avançai encore, je trèbuchais souvent, je tombais même parfois. Au bout d'un moment l'épuisement se fit ressentir, plus fort que tout. Je m'affalai contre un rocher, et j'enfouis ma tête dans mes genoux. Je ne pouvais plus retenir la terrible souffrance qui me transperçait la poitrine, et j'explosai en sanglots.
Les minutes, les heures peut-être, s'écoulèrent, jusqu'à ce qu'un bruit de frottements m'interpella. Je ne réagis pas, mais l'infime bruit recommença, et je levai tant bien que mal la tête, pour voir d'où venait le bruit. Je ne vis à travers l'obscurité que les fougères à cet endroit. Le son recommença, et avec effroi je vis les feuilles de ces mêmes fougères qui remuaient, ce qui fesait ce bruit de frottements. Je plissai les yeux, constatai que les mouvements des feuilles ne pouvaient être dues à la petite brise qui soufflait lentement.
Je n'avais pas peur de ce phénomène étrange, bien que l'atmosphère inquiétante de la forêt et de l'obscurité auraient suffi à m'effrayer. Mais je m'en fichais maintenant d'être en danger ou pas, j'étais submergé par le chagrin et le desespoir, et aucune autre émotion n'aurait pû être plus forte que celles-ci.
Le mouvement des feuillages se fit plus brusque, et à mon ébahissement une fourure brune émergea des feuilles épaisses. Je restai bouche-bée.
Le loup brun se redressa de sa cachette et se tourna vers moi, me contempla de toute sa hauteur. J'étais allongée, et je dûs lever haut la tête pour pouvoir examiner ses traits animals. Aucun doute, ce n'était pas Emily. Je me souvenais très bien de la fourrure brune très foncée de ma tante, celle-ci était plus claire, avec une tache blanche sur son museau. J'essayais de deviner quel garçon de la meute était ce loup.
Là, je croisai son regard... Un regard que je pouvais reconnaître entre milles, avec ces yeux noirs de jais, profondèment enfoncés dans leurs orbites. Ses pupilles que je ne connaissais que trop bien me scrutèrent avec inquiètude. J'ouvris grand les yeux, lorsque je compris qui était ce loup-garou...
- Jacob, murmurai-je, ébahie.
Et le coeur n'en a qu' un
Mais c'est la lumière de toute une vie qui s'éteint
Quand l'amour est mort. <
+++Ce chapitre vous a plûs ? Le chapitre que j'ai tant redouté :
la rupture d' Edward et Bella.
J'espère qu'il vous convient, dites moi ce que vous en avait pensé !!
Désolée pour mon énorme retard, mais j'ai une bonne nouvelle : c'est la dernière fois ! xD
Donnez moi votre avis. ^^
fan-alice-cullen-13500, Posté le lundi 07 juin 2010 03:02
pk tu parts!!!!