Mais cet Edward là m'était tellement familier, réconfortant. L'Edward de mon cauchemar était une image effrayante de mon subconcient.
Peut-être aurais-je du avoir peur, là, maintenant ? Il y avait un vampire devant moi, dans ma chambre.
Pourquoi étais-je si heureuse de le revoir ? Si rassurée ?
Sans réfléchir je sautai de mon lit et me jetai à son cou, les larmes me montèrent au yeux. Il parut surpris, mais il enroula ses bras froids autour de moi. Je pleurnichais à chaudes larmes, désormais, je ne pouvais les retenir.
Trop de choses divaguaient dans mon esprit, floues et incompréhensibles. Je n'en pouvais plus, et je craquai.
- Ca va aller, susurra Edward. Tu as juste fait un cauchemar.
Je me sentais si bien dans l'étau de ses bras, et je me calmais.
Il me prit par les épaules et me scruta.
- C'était si horrible que ça ? me demanda-t-il anxieusement. Ton rêve ?
- Non, chuchotai-je. Je suis tellement heureuse de te voir... Comment es-tu rentrer ?
Bizarrement, je n'étais pas furieuse qu'il eût pénètrer dans ma chambre à mon insu. J'étais trop soulagée pour lui reprocher quoi que ce soit.
- Par la fenêtre, ricana l'Adonis. Tu n'es pas furieuse que je soit rentrer dans ta chambre en pleine nuit ?
Je pris alors concience de la situation : Emily n'était pas dans la maison, il était environ trois heures du matin, un magnifique garçon était en ce moment même dans ma chambre. Et nous étions tous seuls, tous les deux.
Waw !! Je n'aurais jamais imaginée être aussi chanceuse.
- A quoi penses-tu ? demanda l'Apollon, les sourcils froncés.
Je rougis.
- Je me disais que je n'étais pas furieuse. Et ça me fera de la compagnie, ajoutai-je. Ma tante n'est pas là.
Heuresement !
- Par contre, continuai-je en m'asseyant sur mon lit, je voudrais quand même savoir ce que tu fais ici.
- Eh bien, hésita-t-il en venant s'assoir à mes côtés, son regard d'or flamboyant. Ne m'en veux pas ... J'aime bien te regarder dormir. Tu es très interréssante. Tu parles.
- Quoi ?! m'exclamais-je, alarmée. Qu'est-ce que j'ai dis ?
- Je crois que ça avait un rapport avec ton cauchemar. Tu suppliais quelqu'un de ne pas te tuée. Ensuite tu...
- Oui ? l'encourageai-je
- Tu as prononcé mon nom. Et tu as souris. Après tu t'es réveillé.
Oh mon dieu ! J'ai prononçé tout fort son prénom. Je scrutais sa réaction, mais il avait l'air enchanté. Ca me rassura.
- Ne rougis pas, persifla-t-il d'un ton charmeur. Tu ne peux pas t'imaginer combien ça me fait plaisir que tu rêves de moi.
- C'est impossible de ne pas rêver de toi, ne pus-je m'empêcher de faire remarquer.
Il me fixa, ses yeux dorés s'emplirent de tendresse, un sourire s'étirant peu à peu sur ses lèvres parfaites.
Puis il grimaça et baissa soudain la tête.
- Bella, murmura-t-il en me prenant les mains. Je t'aime. Plus que tu ne le crois. Depuis que je te connais mon existence est tellement plus belle. Tu es devenue l'essentielle qui comble ma vie. Lorsque tes yeux me parlent, c'est mon coeur qui t'écoute.
Mon coeur battait à tout rompre. Je crus que je flottais sur un petit nuage, ses paroles me berçaient tendrement.
C'était la première fois qu'il me disait qu'il m'aimait.
Pourtant, j'avais l'impression que la suite serait moins plaisante...
- Mais... Ca va trop vite. Je ne suis pas très fréquentable. Je n'aimerais pas qu'il t'arrive malheur à cause de moi. Tu ne me mérite pas, Bella. Crois-moi. Je veux juste te protéger. Tu m'aie trop précieuse, beaucoup trop précieuse.
Je savais tout à fait ce qu'il voulait dire par là. Il voulait me protéger... de lui.
Il ne voulait pas me faire du mal. Savait-il seulement qu'il ne me faisait que du bien...
Mais son terrible secret, que je savais depuis peu, mais que lui ignorait que je savais, le rendait coupable.
J'étais tellement touchée. Il voulait prendre soin de moi.
Mais je l'aimais trop. Tans pis pour les conséquences. C'était trop tard. Je savais que là approchait l'heure des aveux... sinon j'allais sûrement le perdre, et je ne le supporterais pas...
- Edward, commençai-je.
Il leva la tête et plongea ses pupilles dans les miennes, me ravageant le coeur au passage.
Je pris son visage d'albâtre entre mes mains tremblantes.
- Edward... Je sais tout ça... Je sais ce que tu veux dire par là...
Il me regarda d'un air franchement ettoné. Rassemblant tout mon courage je continuai.
- Je... connais... ton secret.
Il équarquilla les yeux mais ne se dégagea pas de l'étau fébrile de mes mains.
- Je sais ce que tu es, murmurai-je d'une voix à peine audible.
Il y eût un grand silence durant lequel nous nous dévisageâmes en silence. En cet instant j'avais juste peur qu'il me quitte, qu'il me fuit ou qu'il soit choqué. C'est pour ça que je tenais son visage fermement, ne voulant qu'il me laisse seule. Mais il ne fis rien.
- Qui te l'as dit ? chuchota Edward, méfiant.
Je savais qu'il doutait. Je jouai donc la franchise brutale.
- Les loups-garous, répondi-je du tac au tac.
- Tu es très perspicace, Bella.
Il souriait, à présent, même si c'était un sourire amer qui ressemblait plus à une grimace, mais je me sentis mieux et désserais un peu mon étreinte.
- Tu sais, tout à l'heure, c'est ma tante que tu as senti. C'est un loup-garou.
Là, il eût l'air vraiment abasourdi.
- Ta tante... est un loup-garou ? Mais ce n'est pas une Quileute. Et tu m'as dit qu'elle était juste ami avec eux.
- Elle est à moitié Quileute, corrigeai-je. Et je ne t'ai pas tout dit... Elle est fiancée avec Sam, le chef de la meute des loups. Je viens de savoir tout ça, figure-toi. Quand tu es reparti chez toi, tout à l'heure, et quand elle est revenue peu après, elle a sentit ton odeur. Elle s'est énervée et... et... tu imagines la suite.
Il me regarda de ses iris couleur fauves, une étincelle de culpabiliter et de tristesse aux confins de ses pupilles.
- Elle s'est transformé devant toi ?
Je hochai la tête.
- Mais elle ne m'as pas touché, elle s'est enfuie. Je savais qu'elle allait se réfugier à la Push et je l'ai suivie... J'ai exigé des explications sur ce que je venais de voir. Les Quileutes m'ont tout expliqué... sur les loups et... sur les vampires.
- J'aurais du ne pas te laisser seule, maugréa Edward. J'aurais du me douter qu'elle était un loup...
- Non, Edward. Ce n'est en rien de ta faute. Ne te cupalbilise pas.
- Elle a failli te tuer !
- Elle ne l'a pas fait. Elle s'est tout de suite calmée.
- Bella, me dit-il très sérieusement. Tu ne dois pas rester à Forks. Tu as un loup-garou comme tante et tu vis avec. Et à chaque seconde passée avec moi tu risques de te faire tuer. Je ne veux pas qu'il t'arrive malheur...
Ses paroles me transpèrsèrent le coeur.
- Non ! hurlai-je. Comment peut-tu dire des choses pareilles ? Je ne retournerais pas à Phoenix. Pour rien au monde je n'irais là-bas.
Je me détournai, sentant les larmes afflueés. Une goutte coula sur ma joue, et je l'essuyai d'un revers de manche.
- Pourquoi ? l'entendis-je murmurer.
Il leva mon menton pour que je le regarde dans les yeux, et il essuya une deuxième larme qui perlait sur ma joue.
- Parce que je t'aime, chuchotai-je.
Les yeux dorés d'Edward s'emplirent de tendresse, et il me comtempla avec plus d'intensité.
- Moi aussi, renchérit-il.
Il réfléchit longtemps, et je compris qu'il pesait le pour et le contre.
- D'accord, souffla-t-il. Tu as gagné. Et, puisque le sort funeste d'être voué aux enfer m'est acquis, je peux me permettre de t'aimer sans te faire du mal. Si tu le souhaites, bien entendu.
- C'est tout ce que je souhaites, affirmai-je.
Enchantée je mis mes mains derrière sa nuque et l'attirai fermement vers moi, mes lèvres rencontrèrent les siennes avec fougue. Il me repoussa aussitôt, ses pupilles se dilatèrent pour devenir entièrement noires.
- Par contre, éclaircit-il. Evite seulement de me compliquer les choses... Ton odeur est si envoutante, un délicieux parfum de freesia... Ne me tentes pas, Bella.
Je souris, heureuse que quelque chose chez moi l'attire. Bien que ce soit assez malsain, vu la circonstance.
- Très bien, décrétai-je, hilare. Je serais sage désormais.
Sur ce, je me reculai de lui et me mis en tailleur, les bras croisés, levant les yeux au ciel et en pinçant les lèvres en signe de restriction totale.
Il s'esclaffa face à ma réaction ironique.
- Tu es un ange, rigola-t-il.
- Je sais. Tu ne vois pas d'auréole au-dessus de ma tête ?
Il s'esclaffa encore, et je me joignis à ses rires.
- Pourquoi mon odeur te pose un problème ? lui demandai-je
- Chaque humain a une odeur corporelle qui lui ai propre, m'expliqua l'Apollon. Et pour nous, c'est extrément tentant. Ta tante t'as dit que nous nous nourrissons de sang animal, n'est-ce pas ?
J'acquiésai.
- Eh bien, poursuivit-il, même si le sang animal nous convient, il n'est pas aussi bon que le sang humain. Le sang humain est plus alléchant. C'est comme si nous étions végétarien, pour les vampires du moins. J'arrive normalement à ne pas me laisser tenter, mais ton odeur... est spécial. Un peu fruité, et doux, qui me rend fou.
Il s'arrêta et me regarda anxieusement.
- Je t'ai blesser ? demanda-t-il.
- Non, objectai-je. Pourquoi vous contentez-vous du sang animal ? Pourquoi n'attaquez-vous pas les humains ?
- Je ne veux pas être un monstre, se hérissa-t-il.
Je changeai de discussion.
- Et vas-tu me dire pourquoi tu as eu cette réaction quand tu m'as vue la première fois en biologie ?
- C'est à cause de ça. Ton odeur m'étais tellement alléchante, c'est pour ça que je te detestais. Je ne voulais pas te faire du mal. Mais c'était si dur avec toi.
Il jeta un regard vers moi, sûrement pour savoir si j'étais choquée, mais je restai de marbre.
- Et puis, quelque chose d'autre me frustrait chez toi, et ça m'intrigue toujours, d'ailleurs...
- Qu'est-ce que c'est ?
- Tu ne te souviens pas, tout à l'heure ? Quand on s'est parlés en biologie ? Quand j'ai dit que ne pas savoir tes pensées me frustrait ?
Je fus extrément éttonée que c'était seuleument il y a quelques heures que nous avons eûs notre première vraie conversation. Enfin, comme il était environ trois heures du matin, c'était hier matin que nous avons parlés. Mais je me souvenais de ses paroles portant sur sa "frustraction" face à mes réactions : " J'aime bien savoir ce que les gens pensent... Mais toi, je n'arrive pas à te déchiffrer " avait-il dit. Il avait aussi ajouté : "J'arrive normalement à comprendre les réactions des gens. Mais toi, tu es tellement imprévisible..."
Et sa manie de toujours vouloir savoir ce à quoi je pensais...
Tout à coup, je compris.
- Tu... sais lire les pensées de tout le monde ? m'exclamai-je, ahurie.
- Tout le monde. Excepté toi, avoua-t-il.
- Comment se fait-il que tu ne pas lire dans les miennes ?
- Je ne sais pas. C'est cela qui m'intrigue, justement. Tu es la seule et l'unique pour qui je ne peux decrypter les pensées. C'est très frustrant.
- Comment sa se fait ? Je veux dire, de lire dans les pensées des gens ?
- C'est un don. Une aptitude de plus pour les vampires. Moi, c'est de lire dans les pensées des gens. Ma soeur, Alice, prévoit l'avenir, mais ses prémonitions ne sont pas concrètes, cela dépend des choix des personnes. Si la personne change d'avis, ses prémonitions changent ou sont fausses. Jasper, lui, peut modifier les émotions de quiconque. Il peut calmer une foule en colère, ou rendre joyeux un éternel dépressif. C'est un don très subtil.
J'avais mal à la tête. Toutes ces révélations en une journée m'ont épuisée, et je sentait que mon crâne allait exploser.
- Ca ne fait pas trop à encaisser ? murmura mon Adonis.
- Je croyais que tu ne pouvais pas lire dans mes pensées.
- Je ne le peux pas. Mais tu as l'air dépassée, c'est juste une constatation.
- C'est vrai. Ca fait beaucoup de choses à digerer.
- Tu devrais dormir, Bella.
- Attend, j'ai encore une question.
- Vas-y, souffla-t-il en levant les yeux au ciel.
- Pourquoi ton père t'as dit de faire attention, quand on allait partir pour retourner chez ma tante, après l'accident ? J'ai crus que c'était à double sens.
- Tu as eu raison. Il voulait que je sois prudent avec toi. Que je ne fasse pas de choses que j'allais regretter. Il sait quelle attirance ton sang a sur moi.
- Tu aurais pu me tuer, dans la voiture, constatai-je.
- En effet. Mais je ne pourrais jamais te faire du mal, Bella. Te voir morte, vidée de ton sang, me serait insupportable. Même si ton odeur m'attire irrésistiblement, mon amour pour toi dépasse ma soif. Je te promet de ne jamais te faire du mal.
- Je te crois, assurai-je.
- Je t'effraie ?
- Non.
- Tu devrais avoir peur, pourtant. Je suis la créature la plus dangereuse qui soit.
- Je n'ai pas peur de toi, m'insurgeai-je.
Il se mordit les lèvres. A croire qu'il espèrait qu'il m'effrayais. Ridicule !
- D'autres questions ? demanda-t-il.
- Juste un ou deux millions.
- Tu attendras. Pour l'instant, dors.
Je capitulai, exténuée. Je me couchais sur mon lit. Il m'embrassa tendrement sur les lèvres. Il m'entoura de ses bras froids, me chantant une mélodie qur je ne connaissais pas, mais qui me berça dans un beau sommeil calme et sans rêves.
Désolée pour mon retard pour poster ce chapitre :S
J'irais plus vite pour le prochain =)
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70 com's pour la suite
fan-alice-cullen-13500, Posté le samedi 05 juin 2010 17:24
sa ne va pas faire plaisir a sa tanta sa...mdr