- Bella ! On a Anglais ensemble, tu te souviens ?
J'acquiésais et nous allâmes ensemble à notre cours. Cette fois il se mit à mes côtés. Pendant toute l'heure je repensais à l'étrange rêve que j'avais fait, je repensais à l'imposant Nick et je frissonai.
Plus tard dans la matinée en entrant dans la salle de biologie, je le vis sur le pupitre que nous partagions et me dirigeai vers lui, tête baissée. Je m'assis sur ma chaise en fixant M.Banner, notre prof, pour ne pas le comtempler à longueur de temps.
- Bonjour, murmura une voix mélodieuse à mes côtés.
Je tournai la tête, ébahie qu'il m'eût adressé la parole. Il était toujours assis aussi loin de moi, comme hier mais au lieu du visage meurtrier, j'eûs droit à un sourire pétillant. Ces yeux me parurent plus clairs, couleur canelle doré, étincelants de charme. J'étais décontenancé par ce changement de réaction.
- Je suis Edward Cullen, se présenta-t-il avec une politesse exquise.
J'étais tellement eberluée par sa beauté que je le dévisageai comme une crétine.
- Euh... parvins-je enfin à exprimer, je suis Bella Swan. Enchantée.
- Moi de même. Tu étais très attendue, tu sais.
Je lui fis une grimace lugubre.
- Je sais. Je me serais bien passé de cette soudaine curiosité à mon égart, d'aileurs.
Il éclata d'un rire cristallin.
- Je m'en doute. Tu n'aimes pas être le centre d'interêt de tout le monde, n'est-ce pas ?
- Exact, approuvai-je, enchantée qu'il me comprenne.
- Phoenix te manque ? me demanda-t-il avec legerté. C'était sûrement mieux qu'ici...
Je fus surprise qu'il me parla aussi facilement mais pas surprise qu'il connaissât mon ancienne ville, il n'était pas le seul à m'avoir posé la question.
- A Forks il fait toujours humide et froid. C'est vrai que Phoenix était plus ensolleilée, plus agréable...mais il fallait que j'habite chez ma tante ici, pour ma mère.
- Pourquoi ? me demanda-t-il avec affabilité.
A croire que ma misérable vie l'interressait. Or c'était l'impression qu'il me donnait.
- Ma mère, Renée, tentai-je d'expliquer, devait partir à Londres pour son travail. Elle est infirmière, précisai-je en souriant.
Le visage d'Edward s'illumina.
- Mon père Carlisle est medecin. Ils sont tous les deux dans le même domaine de travail.
Je traissaillis et écarquillais les yeux, les paroles d'Emily me revenant tout à coup en mémoire.
"Ils sont tous frêres et soeurs. Le chef s'appele Carlisle et avec sa femme ils sont les dirigeants du groupe..."
Stupéfaite, je restai de marbre. Edward le remarqua et avant qu'il dise quelque chose je le devançai.
- Comment s'appele ton père, déja ?
- Carlisle, me répondit-il, soucieux de ma réaction. Pourquoi ? Tu le connais ?
- Non... Pas vraiment, bafouillai-je, encore sous le choc.
Je croisai ses yeux et eûs un mal fou à mentir.
- C'est juste que, ma tante Emily, m'a déja parlé de lui... Un peu... Et je... j'étais éttonée que c'était ton père, c'est tout.
Il n'eût pas l'air convaincu. A ce moment là, M.Banner me posa une question sur la reproduction cellulaire et j'y répondis facilement.
Ainsi, Edward et ses frêres et soeurs (ainsi que leurs parents), étaient les personnes "étranges" qui étaient en conflits avec les Indiens Quileutes. J'avais du mal à le croire. En y réfléchissant tout concordait : la peau pâle comme la craie, le groupe de frêres et soeurs se ressemblant éttonemment. Pourtant Emily m'avait dit que les Cullen étaient "dangereux" et "menaçants pour les gens de Forks". Je m'appliquais à ne pas croiser ses yeux ocres qui me destabilisait, mais difficilement, et je me dis comment un être aussi superbe pouvait être "dangereux" et "étrange"... Je me demandais aussi quel était la "vraie nature" d'Edward. Emily a juste mentionner qu'ils étaient différents. Mais en quoi ? En beauté, bien sûr, mais ce n'était pas dangereux. Je me demandais ausi comment Nick a-t-il pu me confondre avec un membre de la famille à Edward... Je n'avais rien à voir avec toute cette bande de mannequins hyper sexy...
- A quoi penses-tu ? me parvins soudain la voix de l'Apollon.
Surprise, je sursautai et rougis comme une pivoine.
- Euh...rien. Ce n'est pas important...
Je lui fis un petit sourire et il me fit cet air de franche incrédulité, comme à la cafétéria.
Je rougis encore plus.
- Tu avais l'air préoccupé. C'est extrément frustrant de ne pas savoir ce qui t'agace... Moi peut-être ?
Je le regarda avec ettonement.
- Non ! Tu ne m'agace pas du tout. Et je pense que c'est toujours frustrant de ne pas savoir ce que pense une personne... Mais les gens ne peuvent pas avouer tout ce qu'ils pensent, qu'ils daignent ou non savoir, chaque personne est affanchie.
Il me regarda longtemps.
- Je veux juste comprendre pourquoi tu a eu cette réaction. J'aime bien savoir ce que les gens pensent... Mais toi, je n'arrive pas à te déchiffrer, ajouta-il avec une étincelle malicieuse dans le regard.
- Ah bon... bafouillai-je, mes joues s'empourprant.
- J'arrive normalement à comprendre les réactions des gens. Mais toi, tu es tellement imprévisible...
Je piquai un fard, mes joues me brulaient à présent.
- Ma mère dit qu'elle peut lire en moi comme dans un livre ouvert...
- Ce n'est pas mon cas, apparement, souffla-t-il en se rapprochant de moi, l'or sombre de ses pupilles fouillant mon regard avec intensité.
Je me détournais avant de perdre pied et je rougis encore plus, enfin si c'était possible.
- Alors, s'enquit-il, à quoi pensais-tu ?
Je plongeai mes yeux dans les siens, incrédule qu'il voulût éperdumment savoir à quoi je pensais. Son regard pénétrant me fis tourner la tête et je dis la vérité à mon grand éttonement.
- Je m'efforçais de deviner qui tu es.
Son sourire disparut et je me dépéchais de m'expliquer.
- Tu m'intrigue beaucoup, Edward...
- Je pourrais en dire autant de toi, persifla-t-il en me gratifiant d'un séduisant sourire en coin qui me fit fondre.
Il y eut un long silence et je m'efforçais de suivre le cours, essayant de ne pas le regarder ; j'étais sûre et certaine que lui me détailler ; je sentais son regard posé sur moi.
- Ta tante connaît bien Carlisle ? me lança la voix harmonieuse de l'Adonis.
Je me sentis gênée de devoir encore lui mentir et je fis l'erreur de croiser son regard et de lui dire la vérité.
- Non. Pas vraiment. Elle y a juste fait allusion...
- Je vois, murmura-t-il. Parle-moi de ta tante. Te ressemble-t-elle ?
- Pas du tout, rigolai-je. Emily est très grande et a la peau matte, comparé à moi... Elle est métis aussi : à moitié Quileute.
Je scrutai sa réaction, il se figea lorsque j'avais dit "Quileute".
- Et elle est plus jolie... ajoutai-je pour alléger l'atmosphère.
Il sourcilla, perplexe.
- J'en doute, marmonna-t-il si bas que j'eûs du mal à l'entendre.
Je sentis mes joues s'empourprer violemment.
Bon sang ! Il le faisait exprés ou quoi ?
- Elle est juste à moitié Quileute ? me demanda-t-il avec anxiété, en insistant sur le "juste".
Je réprimai un sourire de vainqueur. J'ai réussi à te surprendre, Edward !
- Oui. C'est du côté de son père, répondis-je en m'efforçant d'avoir l'air neutre.
Nous gardâmes le silence. Quelques secondes plus tard la cloche sonna et Edward fila comme hier avec aisance et promptitude. Et comme hier je le regardais s'éloigner, figée de stuper. Et comme hier Mike vint se poster devant ma ligne de mire avec un grand sourire enthousiaste. Et je sursautai encore, réaction plus que stupide...
Waaw g posté le chapitre hier et là je vois deja que tous les com's sont mis. Bon encore quelques petites heures, ou quelques jours :S (désolée), pour que je finalise le cinquième chapitre ^^'
En tout cas merci bc si ma Fiction vous plaît x)
fan-alice-cullen-13500, Posté le samedi 05 juin 2010 16:51
ha........sa va pas du tout
mdr